Holly

Êtes-vous prêt à franchir la porte du 93 Ridge Road ? Dans une jolie maison victorienne d’une petite ville du Midwest, Emily et Rodney Harris, anciens professeurs d’université, mènent une vie de retraités actifs. Malgré leur grand âge, les années semblent n’avoir pas avoir de prise sur eux. À quelques pas de leur demeure, on a retrouvé le vélo de Bonnie Dahl, récemment disparue. Elle n’est pas la première à se volatiliser dans ce périmètre. Chose étrange : à chaque fois, il s’agit de jeunes gens. Quels secrets inavouables cachent les murs tapissés de livres des époux Harris ? Sur l’insistance de la mère de Bonnie, Holly Gibney accepte de reprendre du service. Elle est loin d’imaginer ce qui l’attend : une plongée dans la folie humaine, là où l’épouvante n’a pas de limite.

J’ai lu Holly de Stephen King, c’est un livre dont j’attendais la traduction en français avec grande impatience. Je suis contente de l’avoir lu, mais je me questionne depuis quelques jours sur la façon de vous en parler sans divulgâcher le plaisir de ceux qui voudraient le lire à leur tour.

Tout d’abord, j’adore Holly. C’est un personnage vraiment intéressant qui devait à la base être un personnage secondaire. On la retrouve dans plusieurs romans et nouvelles: Mr Mercedes, L’Outsider et Si ça saigne. King s’est attaché à elle et elle a maintenant droit à son propre roman.

On suit donc Holly qui a été engagée pour enquêter sur la disparition d’une jeune femme. Pas très loin du lieu où elle est disparue, dans un quartier aux maisons victoriennes, vit un couple âgé d’anciens professeurs. Ils sont toujours actifs et évoluent encore dans leurs domaines respectifs. Il y est beaucoup question de sciences, mais surtout de littérature. Du domaine universitaire, de la poésie et d’écrivains. D’ailleurs, les amis d’Holly, Jerome et Barbara, aspirent à être publiés. Un thème récurrent dans l’œuvre de King (pour mon plus grand plaisir!)

L’enquête se déroule en pleine pandémie et si l’on connaît un peu King, on y retrouve en filigrane ses idées sur la gestion de cette pandémie, sur les politiques de son pays, sur le racisme (le personnage d’Emily est d’ailleurs terrible à ce sujet), mais aussi sur la poésie et la littérature en général. L’histoire est ancrée profondément dans les années de Covid que l’on a vécu il y a peu de temps.

À force de creuser les pistes, Holly découvre certaines choses. Puis, de plus en plus d’éléments qui défient l’entendement. Holly vient d’ouvrir une boîte de pandore qu’elle ne pourra pas refermer aussi facilement. Elle se frotte alors au mal et à la folie la plus inimaginable…

« Au moment où vous croyez avoir vu ce que l’être humain a de pire à offrir, vous découvrez que vous aviez tort. Le mal ne connaît pas de limites. »

Holly est un roman assez lent, qui alterne entre différents personnages et différentes époques. L’intrigue se construit doucement, par petites touches. Cependant, quand on comprend de quoi il est question, on met les pieds dans quelque chose de terrifiant. Moins on sait de choses sur ce livre avant d’en commencer la lecture, mieux c’est. Surtout si on veut profiter de la surprise. Une surprise très sombre où le mal et la folie ne sont jamais loin. Assurez-vous également d’avoir le cœur bien accroché pour certaines scènes!

Un roman qui m’a beaucoup plu et qui permet à Holly de s’affranchir un peu (enfin!) de sa mère. Une intrigue vraiment glaçante.

Holly, Stephen King, éditions Albin Michel, 528 pages, 2024

Un tour sur le Bolide

« Je jetai un coup d’oeil au compteur. On roulait à cent-quarante. On était dans le Bolide, à présent, lui et moi; on s’élançait sur la ligne droite de la mort. »

Alors que sa mère vient d’être admise en urgence à l’hôpital, Alan part sans plus attendre sur les routes pour arriver à temps à son chevet. Mais parmi tous les chauffeurs sordides qui prendront l’étudiant en stop ce soir-là, l’un d’eux se révèlera particulièrement… diabolique.

Je suis toujours heureuse de découvrir une nouvelle réédition des histoires de Stephen King, dans la collection Wiz. Un tour sur le bolide est la dernière publication de la collection.

Alan est étudiant. Il reçoit un appel d’une voisine de sa mère pour lui dire que cette dernière a fait une attaque et qu’elle est à l’hôpital. Même si elle lui assure qu’elle va bien, Alan ne réfléchi même pas et veut aller la rejoindre. Dans la vie, ils ne sont qu’eux deux. Il veut prendre soin d’elle. Sa voiture ne fonctionne pas bien et il décide de faire du stop. Même si sa mère n’aime pas trop cela, ce ne serait pas la première fois.

Alan se fait embarquer par des chauffeurs un peu glauques, dans des voitures qui puent. Le voyage ne s’annonce pas forcément des plus agréables. Alors qu’il descend d’une voiture dont le conducteur ne lui inspire pas confiance, il est prit en stop par un autre véhicule assez rapidement. Mais ce chauffeur qui s’arrêtera pour lui s’avère être… machiavélique. 

J’ai beaucoup aimé cette histoire. Le contexte, un jeune homme qui fait du stop pour se rendre au chevet de sa mère, est propice à bien des histoires effrayantes. C’est une prémisse propice à nombre de légendes urbaines par exemple et un point de départ intéressant pour quiconque a un peu d’imagination.

« Les pires histoires sont celles que l’on a entendues toute sa vie. Celles-là sont de vrais cauchemars. »

Ici, King s’approprie le concept pour nous offrir une histoire dérangeante, qui parle de vie, de mort et de choix cruel. Je l’ai lu d’une traite!

Assurément, cette histoire ne nous donne pas du tout envie de faire du stop! Et ça nous fait voir d’un autre œil la personne qui pourrait éventuellement s’arrêter… 

Un petit mot sur la postface que je trouve intéressante, où Stephen King aborde la publication de cette histoire, le monde de l’édition et ses technologies, ainsi que l’art des nouvelles. C’est un bel ajout au livre. J’aime toujours lire King sur son travail et sur ce qu’il pense de l’écriture.

« À mes yeux, cependant, il est peu de plaisir aussi grand que de s’asseoir dans son fauteuil préféré par une nuit froide, un thé bien chaud à portée de la main, et de lire une histoire d’une seule traite pendant que le vent se déchaîne à l’extérieur. »

Une bonne lecture! J’ai hâte au prochain titre de cette collection qui me plait toujours beaucoup!

Un tour sur le Bolide, Stephen King, éditions Albin Michel, 160 pages, 2023

Stephen King à l’écran

Au rang des plus grands auteurs contemporains, Stephen King est aussi parmi les plus souvent adaptés au cinéma et à la télévision. Avec à ce jour soixante-cinq longs-métrages et trente productions pour le petit écran, Stephen King fait partie intégrante de l’industrie du divertissement hollywoodien, balayant les genres, de l’horreur la plus pure à la dissection de la société américaine. Illustré par un large éventail de photos rares ou iconiques, ce livre propose l’inventaire le plus complet jamais réalisé des films de cinéma, séries, téléfilms et mini-séries adaptés des écrits de Stephen King.

J’adore Stephen King! Le livre de Ian Nathan est en fait une rétrospective en images des adaptations au cinéma et la télévision du maître de l’horreur. On retrouve à peu près tout, des films les plus populaires, aux chefs-d’œuvre qu’on n’associe pas forcément d’emblée à King, en passant par les remake étranges et indéfinissables.

« Plus qu’un maître de l’horreur, Stephen King est l’un des plus grands portraitistes de la société américaine. »

J’ai eu beaucoup de plaisir à découvrir cet ouvrage. C’était intéressant de replonger dans une chronologie des œuvres du King qui ont été adaptées. Je réalise en fait que, si je n’ai pas tout vu, j’en ai vu beaucoup plus que je ne le croyais au fil des ans. Certaines qui m’avaient beaucoup marquée, alors que j’ignorais à l’époque qu’il s’agissait d’œuvres du King.

L’auteur nous propose cinq grands chapitres, une introduction et un tableau d’honneur répertoriant selon lui, les meilleures adaptations. L’ouvrage débute par Carrie (1976) et se termine par Docteur Sleep (2020). Le livre date de 2019 et donc, les productions en cours ou toutes récentes n’y figurent pas. Cependant, ce n’est pas très grave parce qu’on y retrouve les œuvres essentielles, celles qui ont laissé la marque « King » au petit et grand écran.

« La terreur niche dans la fièvre de l’anticipation, dans la méconnaissance, dans le bruit contre la porte, dans la seconde qui précède son ouverture. À cet instant, notre imagination est sans entrave. »

Une petite fiche est présentée pour chacune des adaptations, ainsi qu’un résumé en deux lignes. Vient ensuite la petite histoire du film: le travail qui a été fait sur le scénario, les choix à l’écran, les déboires en lien avec la production, les changements (de producteurs, d’acteurs, de studio) en cours d’adaptation, les auditions et le choix des acteurs, des anecdotes diverses, des citations et quelques réflexions.

C’est un livre qu’on prend plaisir à feuilleter, pour apprendre quelques informations supplémentaires et pour se remémorer les films du King qu’on a apprécié (ou pas!) Stephen King à l’écran m’aura donné envie de voir les adaptations que je n’ai encore vues et de revoir celles que j’avais particulièrement aimées.

Quel est votre adaptation de King préférée? J’ai un faible personnellement pour Misery que j’aime beaucoup. J’adore les histoires d’écrivains et Annie Wilkes me terrifie! 

Stephen King à l’écran, Ian Nathan, éditions Bragelonne, 240 pages, 2019

Nécro

Michael Anderson, journaliste de son métier, découvre avec effarement, mais également attrait, qu’il possède le pouvoir de tuer des gens en rédigeant simplement leurs notices nécrologiques… Et s’il faisait usage de ce pouvoir hors du commun pour débarrasser le monde des pires individus ?

Le résumé est intrigant non? Cette novella, publiée en collection jeunesse, est tirée du recueil Le Bazar des mauvais rêves. J’attends toujours avec impatience la sortie d’une nouvelle histoire dans cette collection. J’aime beaucoup le format de ces livres.

Michael est journaliste. Du moins, il essaie. Mais pour le moment, ses aspirations ne sont pas vraiment comblées. Il écrit des notices nécrologiques. Quand il réalise que ce qu’il écrit a le pouvoir de tuer réellement les gens qui ne sont pas encore morts, ce pouvoir le trouble beaucoup. Et s’il décidait d’en faire usage pour débarrasser le monde des pires individus?

Cette histoire est intéressante et intrigante. J’aime bien le personnage de Michael qui se retrouve coincé avec un pouvoir étrange qu’il n’a pas demandé. Jusqu’à quel point peut-on user d’un droit de vie ou de mort sur les gens? Doit-on se faire justice soi-même? Jusqu’où ce terrible (mais grisant) pouvoir peut-il aller? Et si Michael finissait finalement par en perdre le contrôle?

Voilà un thème qui amène son lot d’interrogations. J’aime bien ces histoires hypothétiques qui questionnent le Bien et le Mal, ainsi que la morale qui y est associée. J’aime quand les auteurs placent le lecteur dans une position inconfortable. Jusqu’où irions-nous si nous avions accès au même pouvoir que Michael?

Une courte nouvelle que j’ai bien aimé, qui se lit rapidement et dont le contexte est très intéressant.

Nécro, Stephen King, éditions Albin Michel, 128 pages, 2023

Conte de fées

Conte de fées, c’est l’histoire magnifique et terrifiante d’un garçon de dix-sept ans qui hérite de clés ouvrant sur un univers parallèle où le Bien affronte le pouvoir écrasant du Mal.
Une bataille dont l’enjeu est capital… pour notre monde.

Conte de fées est une belle brique de plus de 730 pages. J’ai adoré ce roman! Il m’a fait passer de très bons moments et j’ai été bien souvent happée par l’histoire sans voir le temps passer. C’est, à mon avis, un excellent King.

« Je suis sûr de pouvoir raconter cette histoire. Et je suis sûr que personne n’y croira. Je m’en fiche. La raconter me suffit. »

Charlie, un jeune de 17 ans, est particulièrement attachant et courageux. C’est un lecteur qui aime l’horreur et le fantastique. Il fait souvent allusion aux livres qu’il a lu (H.P. Lovecraft, Ray Bradbury), à des références cinématographiques aussi et des écrivains. C’est un garçon gentil et sportif. Il a tout de même des zones d’ombre, comme son père, et je trouve intéressant que l’auteur en parle aussi. Il fait la connaissance de monsieur Bowditch, qui vit dans une maison ressemblant à celle de Norman Bates dans Psychose. Alerté par les jappements de la chienne de monsieur Bowditch, Charlie vient en aide au vieil homme qui vient de se casser une jambe en tombant d’une échelle. Parce que Charlie a une promesse à honorer, il s’engage à s’occuper de lui et du chien. Il adore Radar. Il réalise bien vite que Bowditch n’a personne et qu’il vit seul. Sauf que le vieil homme étrange et acariâtre cache quelque chose. On le sent au fil des pages que certaines choses sont un peu étranges. Ce secret sera finalement dévoilé  à Charlie et, naturellement, au lecteur. 

« On s’habitue aux choses extraordinaires, voilà tout. Les sirènes et IMAX, les géants et les téléphones portables. Si ces choses existent dans votre monde, vous les acceptez telles qu’elles sont. C’est merveilleux, non? Mais vu sous un autre angle, c’est affreux. Vous trouvez que Gogmagog est effrayant? Notre monde est assis sur un arsenal nucléaire capable potentiellement de le détruire. Si ça, ce n’est pas de la magie noire, je ne sais pas ce que c’est. »

Le secret est accompagné de plusieurs responsabilités et vient avec des clés qui permettent à Charlie de franchir notre monde pour accéder à un univers qui ressemble à un mélange de tous les contes de fées. Au fil de la lecture, on y retrouve des personnages qui ressemblent à d’autres bien connus, des mondes qui offrent des clins d’œil au monde des contes, de Grimm à Disney, en passant par des légendes et des mythes. Si on s’y connaît un peu en contes de fées, on peut facilement faire les liens, même si souvent les réflexions de Charlie s’accompagnent des références. Si on n’y connaît rien, c’est un bon roman fantastique et on y trouve tout autant de plaisir. Le monde que découvre Charlie est incroyable, même lui n’est pas sûr d’y croire au début. Sauf qu’il doit absolument y aller car ce monde pourrait sauver la chienne pour laquelle Charlie éprouve une grande affection.

Roman d’apprentissage, quête magique, histoire d’un royaume déchu, Conte de fées est une réécriture des différents contes que l’on connaît, dans une perspective où le Bien et le Mal s’affronteront jusqu’à la destruction.  Ce roman m’a rappelé le plaisir que j’avais eu à lire Le Talisman des territoires l’été dernier. On peut y voir certains thèmes chers à Stephen King qui reviennent, même si l’histoire est différente. Je pense que ce peut être une excellente première lecture aussi pour découvrir le côté fantastique de King, surtout avant de se lancer dans  Le Talisman des territoires qui est un univers plus complexe et compte tout de même plus de 1500 pages!

« Il y a un puits sombre en chacun de nous. Et il ne se tarit jamais. Mais vous vous y abreuvez à vos risques et périls. Car c’est une eau empoisonnée. »

J’ai passé plusieurs jours avec Conte de fées, un roman fascinant et foisonnant. Le début se met en place doucement et le livre comporte en quelque sorte deux grandes parties: la routine avec Monsieur Bowditch, qui est plus lente, ancrée dans la vie réelle et donc plus tranquille. Puis la seconde partie dans l’Autre monde, où la magie et les ténèbres se côtoient. Le roman a, en plus, de jolies illustrations en début de chapitres. Elles alternent entre les œuvres de deux illustrateurs: Gabriel Rodriguez (que j’adore!) et Nicolas Delort (que je découvre). L’apparence est celui des romans d’aventure et d’horreur d’une certaine époque, avec les descriptions de ce que l’on va lire au chapitre qui commence. 

J’ai aimé la forme du roman, que tout ne soit pas tout noir ou tout blanc. J’aime aussi l’idée de reprendre, à la sauce King, l’univers des contes de fées… bien loin de ceux de Disney assurément! J’ai passé un très très bon moment avec ce roman qui m’a fait oublier le temps et qui m’a permis de plonger dans un tout autre univers.

Une excellente lecture!

Conte de fées, Stephen King, éditions Albin Michel, 736 pages, 2023

N.

Alors qu’il traverse le Maine en voiture, N. tombe par hasard sur un étrange monument mégalithique dressé au beau milieu d’un champ. Aussitôt, tout autour de lui vacille… Sa santé mentale serait-elle en train de l’abandonner ? Ou aurait-il découvert un portal séparant la réalité d’un univers parallèle ?

N. est la plus récente parution de Stephen King dans la collection jeunesse Wiz. Il s’agit d’une longue nouvelle parue précédemment dans le recueil Juste après le crépuscule. À chaque fois, je suis toujours impatiente de découvrir un nouveau titre, puisque j’adore ces parutions de nouvelles en format individuelle. La collection est très belle.

L’histoire s’ouvre sur une étrange lettre d’une femme à un ami d’enfance. Elle se termine également sur une lettre. Entre les deux, nous découvrons l’étrange histoire de N. telle qu’il l’a racontée à son psychiatre. Ce dernier a d’ailleurs pris soin de prendre des notes tellement ce qu’il a entendu était troublant.

« Ce truc qui ne tourne pas rond chez moi pourrait être très dangereux. Pour moi. Et peut-être pour d’autres. »

N. se présente en consultation car il est épuisé. Il est arrivé à un point de non retour. Sa santé mentale ne va pas bien et il souffre de nombreux troubles obsessionnels-compulsifs. Comptable de métier, la photographie lui sert de passe-temps et d’échappatoire. Il se promène donc parfois dans la nature à la recherche de lieux inspirants. C’est en découvrant un champ magnifique qui l’incite à s’arrêter pour prendre des photos, qu’il tombe sur une très étrange formation de pierres…

Cette histoire est à la fois intrigante et troublante. Elle aborde des thèmes difficiles, liés à la santé mentale: les tics, les hallucinations, la dépression, le suicide, la médication. Toutefois, il s’agit d’une histoire fantastique et très étrange, comme King en a l’habitude. Le récit inclut des lettres, des notes et des articles de journaux.

« C’est la manière dont nous voyons le monde qui tient en respect les ténèbres. »

C’est une longue nouvelle que j’ai trouvé intéressante. L’histoire fait peur, tant ce qui s’y déroule pousse les gens à perdre le contrôle d’eux-mêmes. Elle met en scène des forces sorties tout droit des ténèbres. C’est une lecture que j’ai aimé, qui est suffisamment intrigante (mais triste aussi) pour nous pousser à la lire d’une traite.

N., Stephen King, éditions Albin Michel, 144 pages, 2022