Refrigerators full of heads

Durant un an, la mystérieuse hache qui a causé tant de chaos pendant l’ouragan de 1983 est restée prisonnière de la vase de la baie de Brody Island… mais un objet aussi puissant ne peut sommeiller bien longtemps. Un nouveau shérif a pris poste et les touristes sont revenus, même si la rumeur court qu’un grand requin blanc a été aperçu dans les eaux alentours. Et lorsqu’un couple en goguette venu profiter de ses vacances se rend compte des aspects les plus inquiétants de l’île, leur repos va vite se transformer en cauchemar

J’avais beaucoup aimé Basketful of Heads de Joe Hill et Leomacs. Quand j’ai vu la parution de Refrigerators full of heads, j’ai tout de suite voulu le lire. Même s’il s’agit d’auteurs différents, cette bande dessinée est en quelque sorte la suite de l’histoire imaginée par Joe Hill. Les deux sont publiées dans sa collection: Hill House.

Nous sommes en 1984, à Brody Island. Un jeune couple débarque dans une maison de vacances. Elle est écrivain et lui, un peu trop grande gueule. Ils se font donc remarquer et prendre en chasse par un groupe de motards. Puis nous nous déplaçons vers Green Ridge pour retrouver June qui était au centre de l’histoire de Basketful of Heads. Du temps a passé depuis et June travaille avec des enfants. Elle a mit le passé de côté, mais les choses ne sont pas si simples. Qu’ont en commun ces deux histoires?

Nous allons croiser certains personnages et certaines situations similaires au premier tome puisque les reliques scandinaves, dont la hache si spéciale, font l’objet d’une active recherche depuis les événements de la première bd. Le passé reste rarement enfoui très longtemps… C’est ce que découvrira à ses dépend June et les autres personnages.

« La dague de Fenrir, dont la poignée fut sculptée dans un des crocs du loup géant lui-même. Selon la légende, un seul petit coup de cette lame plonge l’adversaire dans un état catatonique, le piégeant dans son propre corps. »

L’esprit de cette bande dessinée est similaire à la première. C’est tordu et rempli d’hémoglobine. De beaucoup d’hémoglobine. On retrouve l’histoire de reliques ayant un pouvoir terrifiant couplée à une sombre histoire à la Jaws. C’est complètement fou! J’y vois un peu un hommage aux films d’horreur des années 80, déjantés et sanglants. Cœurs sensibles s’abstenir!

Si dans l’ensemble j’ai bien aimé, j’ai préféré le premier tome. L’humour qu’on y trouvait m’a un peu manqué ici. Le premier tome, même si les scènes sanglantes sont légion, était un peu plus « raffiné » que cette suite, beaucoup plus crue et plus gore. J’ai beaucoup moins ressenti l’humour noir ici. Pour moi, ce genre de scènes macabres à souhait est toujours mieux avec beaucoup d’humour (noir, assurément, mais humour quand même). Je trouve que ça se sent qu’il ne s’agit pas des mêmes auteurs que pour la première bande dessinée.

J’ai passé un bon moment, parce qu’il y a des références à la culture populaire horrifique et que certaines scènes sont tellement grotesques (le requin, assurément!) qu’elles font sourire. Si un autre tome paraît en français je le lirai assurément. Ma préférence va toutefois à la première bande dessinée. Cependant, le concept de cette histoire, avec la hache et les têtes, me plaît beaucoup!

Refrigerators full of heads, Rio Youers, Tom Fowler, éditions Urban Comics, 160 pages, 2022

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Ladies with guns tome 2

– T’es là pour les cinq folles, c’est ça ?
– Ouais.
-Cinq gonzesses, mille dollars par tête.
– Ça se refuse pas.
– Argent facile !
Après une résistance héroïque face à leurs assaillants, nos cinq ladies sont en galère. blessées, désarmées et sans soutien, elles sont traquées par tout ce que l’ouest compte de chasseurs de primes. Cette fois, c’est sur : elles n’ont aucune chance de s’en sortir..

J’avais adoré le premier tome de cette bande dessinée qui était, à mon avis, bien réjouissant. Les auteurs revisitent l’Ouest américain du point de vue des femmes, étant les grandes oubliées (et souvent les victimes) des hommes de cette période de l’histoire et de leur époque. Le second tome de ce western violent et plein d’humour noir reprend là où se terminait le premier tome.

Après avoir résisté à leurs assaillants, les cinq femmes sont en mode survie. Elles n’ont plus beaucoup de ressources qui s’offrent à elles et le pire de tout, elles découvrent que leurs têtes a été mise à prix. L’une d’entre elles est blessée et les autres devront retourner en ville pour essayer de la sauver. On ne peut malheureusement pas faire confiance au médecin du coin…

Dans ce second tome, on découvre un peu plus de détails sur la réalité des cinq femmes qui se sont retrouvées ensemble pour le meilleur et le pire, dans un monde où les hommes les exploitent et tentent de les abattre. Pourchassées et qualifiées de folles à lier, les cinq femmes doivent être soudées encore plus qu’avant afin de réussir à échapper au piège qui se referme sur elles. Leur monde ne leur fait pas de cadeaux et personne n’est prêt à laisser filer des femmes qui se rebellent.

Elles doivent très vite trouver un moyen de subsistance et fuir le plus rapidement possible puisque leur vie ne tient qu’à un fil. Elle se retrouvent dans la mire de n’importe qui, en quête d’un peu d’argent. Tous ceux qu’elles rencontrent sont de potentiels tueurs attirés par la forte récompense pour les ramener mortes ou vives.

Cette série est décalée, violente et pleine d’un humour particulier auquel je suis assez sensible. Si j’ai une petite préférence pour le premier tome qui me semblait encore plus impertinent, ce second tome est bien plaisant à lire. J’ai passé un très bon moment et j’attends le troisième tome avec une grande impatience! J’ai hâte de voir comment se débrouilleront Katheleen, Chumani, Abigail, Cassie et Daisy. Des femmes qui se sont liées malgré elles au début, mais qui partagent dorénavant une improbable amitié. 

Vivement la suite!

Ladies with guns tome 2, Olivier Bocquet, Anlor, éditions Dargaud, 64 pages, 2022

Les dents de l’amour

Draculotte, fille adoptive de Dracula, refuse de mordre Ericu, son fiancé, car elle veut vivre le véritable amour et fonder une famille à échelle humaine. Les choses se compliquent quand ses dents piquent involontairement les atouts de son bel Ericu. Draculotte lui injecte vite une dose de VampiPenMD, un antidote qui renverse le processus de transformation de la victime en trois jours. Entre les magouilles de Drâcontour, la demi-sœur de Draculotte, qui tentera de lui croquer son amoureux, les abus de Djacula, un vieux jésuite vampirisé très libidineux, et les promesses de Jéo, une plantureuse blonde qui essaiera de corrompre Ericu, l’amour finira-t-il par triompher ou s’il finira édenté ?

Ghislain Taschereau est un artiste que je connais beaucoup comme humoriste, mais je ne l’avais encore jamais lu. J’aimais ses personnages humoristiques, par exemple dans Taquinons la planète, 100 limites et Les bleu Poudre. L’humour présent dans ses sketches me faisait bien rigoler. J’étais donc très curieux de lire ses romans. Dans les dernières années, je me suis procuré plusieurs de ses livres avec l’intention de le découvrir. J’ai choisi celui-ci comme lecture de Saint-Valentin qui me semblait bien prometteur et de circonstance, du moins si on a un peu d’humour. 

Les dents de l’amour est une histoire de vampires, qui se déroule à Bucarest. Le roman parle autant du monde des humains que de celui des vampires. La ville a une politique permettant la cohabitation entre les sous-dentés (les humains) et les vampires. On suit Draculotte, la fille adoptive de Dracula, et le beau Ericu, un humain, le fils du maire de la ville. Le roman raconte leur histoire d’amour, les difficultés qu’ils rencontrent, vu qu’ils ne viennent pas du même milieu. Une histoire classique, mais racontée avec tellement d’humour et de jeux de mots que c’est un vrai plaisir pour le lecteur.

« Sous leurs capes brumeuses, cachant leurs couleurs, mais crachant leur colère, des ombres noctambules virevoltent sous la céleste voûte vers une vengeance d’une violente volonté. Dracula et ses semblables ont été éconduits par Grigore Zidar. Et maintenant, chacun des vampires a une dent, sinon deux, contre la mairie de Bucarest et contre tous les sous-dentés. »

C’est aussi un roman sur l’histoire entre les humains et les vampires, la rébellion entre les deux, les complications à vivre ensemble vu leurs différences. Les histoires de vampires ne m’ont jamais vraiment plu, mais ici c’est très différent vu tout ce que l’auteur apporte au mythe du vampire. C’est beaucoup plus humoristique qu’effrayant. C’est drôle et vraiment agréable à lire.

Ce roman propose des nouveautés et jette un regard différent et amusant sur le monde des vampires. Il reprend les codes classiques, mais il les réinterprète à sa façon. Les noms des personnages sont drôles et en lien avec leurs caractéristiques. L’humour est présent partout. L’intrigue est rocambolesque, absurde et ironique. L’histoire d’amour entre les deux personnages est quand même belle. En lisant le livre, on ne s’imagine pas de quelle façon se terminera le roman. Même s’il s’agit d’une histoire d’amour, ce n’est pas une romance au sens où on l’entend. C’est également une critique humoristique de la société. À souligner le titre de la collection, Hilare coquin, dans laquelle ce titre est paru et qui porte bien son titre.

« Une sirène de police retentit au loin, bousculant l’inerte fréquence du silence, et Draculotte sait qu’elle doit filer sans tarder, car il ne faut surtout pas qu’on puisse l’accuser de tentative de suçage et de délit de fuite sanguine sur une victime de la route. »

L’histoire est captivante et on veut savoir ce qui va se passer. C’est un texte humoristique très riche en trouvailles, tant au niveau des personnages que des situations. On retrouve avec plaisir le style de Ghislain Taschereau. On sent que l’auteur s’amuse avec les mots et les situations de ses personnages.

J’ai adoré cette lecture. Ça se lit vraiment bien, c’est drôle et on passe un vrai bon moment. Si on cherche une lecture un peu décalée et hilarante, c’est parfait! Ça été une excellente lecture de Saint-Valentin.

Les dents de l’amour, Ghislain Taschereau, éditions de l’Individu, 166 pages, 2020

Meurtres avec malveillance

La vie n’est pas de tout repos pour Thumps DreadfulWater. Alors qu’il peine à accepter tant son diabète que le cancer de Claire, voilà que la productrice d’une populaire émission d’affaires criminelles, Nina Maslow, débarque à Chinook et insiste pour que Thumps l’aide à réactiver un vieux dossier. De fait, il y a bien des années, Trudy Samuels, une jeune fille de bonne famille, avait été trouvée morte au pied d’une falaise. À l’époque, les penchants de Trudy pour l’alcool et la drogue étant bien connus, toute la population de Chinook, shérif en tête, avait adhéré à la thèse de l’accident… sauf la mère de Trudy, qui a tout de suite accusé le petit ami de sa fille, « un vaurien d’Autochtone ! », de l’avoir tuée. Or, si la productrice tient tant à déterrer ce triste épisode, c’est qu’elle y a flairé tous les ingrédients gagnants de son émission : sexe, racisme et célébrité entachée, car ledit « vaurien », Tobias Rattler, est aujourd’hui un écrivain de grande renommée. Thumps, qui ne comprend pourquoi la productrice tient tant à son aide – il ne résidait même pas à Chinook au moment des faits –, sent toutefois sa fibre policière s’éveiller quand on découvre Nina Maslow – morte ! – au même endroit et dans les mêmes circonstances que la jeune Trudy…

J’adore la série des enquêtes de Thumps DreadfulWater, cet ancien policier Cherokee, devenu photographe. Meurtres avec malveillance est le quatrième de la série, mais les tomes peuvent aussi se lire séparément. Toutefois, c’est toujours intéressant de suivre l’évolution du personnage d’un livre à l’autre. Celui-ci se déroule à l’automne, toujours dans la petite ville de Chinook. Cette fois, la Chambre de commerce a un nouveau programme appelé « Howdy », soit l’accueil des clients et des touristes à la sauce western. C’est totalement loufoque et ça allège un peu les déboires que vit Thumps.

Les choses ne vont pas très bien pour lui: son amoureuse Claire, toujours très indépendante, se bat contre un cancer. Lui-même a été diagnostiqué comme diabétique et il vit dans le déni. Il a aussi prêté sa voiture qui a été emboutie. Elle ne sera sans doute pas réparable et il doit chercher un autre moyen de transport. Finalement, sa chatte Freeway est introuvable.  Même si leur relation est particulière, la bête manque à Thumps. C’est alors que la production d’une émission d’affaires criminelles débarque à Chinook et qu’elle veut à tout prix rouvrir un vieux dossier. Le shérif et la production font appel à Thumps qui, comme toujours, ne demande qu’à avoir la paix. Mais quand plane en filigrane les « meurtres d’obsidienne », l’affaire qui hante Thumps et qui l’a poussé à abandonner le métier, il commence à s’y intéresser un peu plus. Lorsqu’un nouveau cadavre est découvert, en lien avec l’émission de télévision, Thumps n’a d’autre choix que d’accepter de se joindre à l’équipe. Il faut dire qu’on lui force un peu la main. 

« Thumps s’était toujours représenté les crimes comme des casse-tête qu’on achète dans une boutique d’occasion: rien ne garantit que tous les morceaux se trouvent dans la boîte. »

Je crois que de toutes les histoires jusqu’à maintenant, celle-ci est ma préférée des enquêtes de DreadfulWater. L’intrigue est intéressante et comme toujours les dialogues sont savoureux. On retrouve d’anciens personnages comme Al et Archie qui me font toujours rire, mais aussi le mécanicien russe Stas que je trouve hilarant, ainsi que le Shérif et son café légendaire. Il y a toujours le casse-croûte qui ne paie pas de mine où Thumps adore déjeuner (ce qui est problématique maintenant qu’il est diabétique et se questionne sur sa nourriture) et la morgue de Beth qui lui donne la frousse. Les dialogues sont excellents et plein d’humour, on passe un très bon moment! Il me semble qu’il y a un peu plus d’humour dans ce tome et je trouve que ça fonctionne très bien!

« Acte un. Le shérif le tire de force de chez lui.
Acte deux. Le shérif tente de l’empoisonner avec un wrap à la graisse de bacon.
Acte trois. Le shérif l’oblige à trimballer un cadavre jusqu’au sommet d’une montagne.
Acte quatre. Le shérif le contraint à cuisiner l’homme qui a découvert le cadavre.
Bref, il était devenu le Vendredi de Robinson Crusoé. Il lui fallait un meilleur agent. »

Comme dans tous les tomes, il y est question de l’affaire des « meurtres d’obsidienne » qui hante Thumps depuis le tout début de la série. Cette affaire a changé sa vie, lui a même fait arrêter sa carrière et déménager. Elle apparaît toujours en filigrane de toutes les autres enquêtes, mais ici, elle sert en quelque sorte de monnaie d’échange. On sent que bientôt, certaines choses sur cette affaire seront approfondies. La fin du roman et le titre en anglais du prochain tome qui devrait être traduit pour l’automne prochain, nous donnent à penser que les « meurtres d’obsidienne » connaîtront un certain dénouement ou du moins, nous fourniront plus d’informations. Je l’avoue, en terminant ce livre, j’ai déjà hâte de retrouver Thumps. Ce personnage pourtant imparfait, est très attachant!

Une série que je vous conseille, qui parle des autochtones, des réserves, qui offre de bonnes enquêtes et qui est pleine d’humour. Thomas King a décidément un don pour créer des personnages incarnés, présents et profonds, tout en créant des dialogues drôles et amusants même si les sujets traités ne le sont pas toujours.

Une excellente lecture!

Meurtres avec malveillance, Thomas King, éditions Alire, 373 pages, 2022

La fille qui n’aimait pas Noël

Ben travaille dans une grande maison d’édition mais il est cantonné à rédiger des lettres de refus à des auteurs malheureux jusqu’au jour où… il découvre un manuscrit qui pourrait révolutionner la littérature et donner un élan salvateur à sa carrière. Il part donc à Arnac-la-Post, capitale mondiale de Noël fière de son concours de chocolat chaud, ses tours en calèche et son célèbre marathon, pour convaincre le mystérieux auteur de signer son contrat d’édition. Arrivé sur place, rien ne se passe comme prévu. L’écrivain propose à Ben un drôle de marché : redonner le sourire à Laly, sa fille, en échange de sa signature. Entre sa timidité maladive et sa phobie de Noël, Ben parviendra-t-il à remplir sa mission ?

Après avoir lu un extrait de ce livre, j’ai eu envie de l’ajouter à ma liste de livres de Noël pour cette année. Parce que ce roman me semblait un peu différent des comédies romantiques de Noël habituelles. Tout d’abord, et malgré le titre, le narrateur est un homme, ce qui est assez rare dans les comédies romantiques en général, encore plus celles de Noël.

Ben est un grand solitaire, lecteur, rêveur, qui ne se mêle pas beaucoup aux autres et a un peu de difficultés à évoluer en société. C’est surtout un grand timide. Il est employé par un prestigieux éditeur et sa tyrannique patronne, et il passe ses journées à rédiger des lettres de refus à de futurs écrivains. Il a prit l’habitude, même si on lui répète que ce n’est pas son travail, de choisir un manuscrit refusé dans la pile et de le lire jusqu’au bout, comme s’il était l’éditeur qu’il rêve de devenir.

« Le problème quand on s’arrange pour se faire oublier est qu’on finit par s’oublier soi-même. »

Quand il tombe sur une perle rare, un manuscrit si beau qui le touche particulièrement, il réussit à convaincre sa patronne d’aller rencontrer l’auteur pour lui faire signer un contrat. Il voit cette opportunité comme une occasion de devenir enfin éditeur. Il part dans un petit village qui se trouve être la capitale de Noël. Le problème? Ben déteste Noël! Il est encore plus déstabilisé quand il rencontre l’auteur du livre, qui ressemble au père Noël et que celui-ci accepte de signer le contrat uniquement si Ben réussit à faire retrouver l’esprit de Noël à sa fille… une tâche bien compliquée pour Ben!

Ben est un personnage qu’on retrouve peu dans les comédies romantiques, ce qui est plutôt rafraîchissant. J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman que j’ai trouvé original dans son genre et intéressant à cause de tout ce qui est en lien avec la maison d’édition, le manuscrit et l’écriture. J’ai toujours un faible pour les livres qui parlent de livres, d’écrivains, ou d’éditeurs. Il y a aussi l’ambiance de Noël de ce petit village obsédé par les festivités et son marathon de Noël. On rêve de se retrouver à l’auberge d’Angelica la voyante et de rencontrer Cristal. Les personnages sont attachants. Mention spéciale à Phineas le geek que j’ai adoré et à Robert Courrier, sans doute le maire le plus omniprésent du monde!

Le festival de Noël, ses activités plutôt intenses et la population qui prend tout cela bien au sérieux, créent des situations rocambolesques et totalement inattendues. C’est un roman léger et drôle qui était parfait pour mes vacances des Fêtes. 

Un roman divertissant qui fait sourire.

La fille qui n’aimait pas Noël, Zoe Brisby, éditions Michel Lafon, 333 pages, 2022