Après l’agression d’Inukai durant l’investigation sur la mort du triplé C, retrouvé en morceaux en pleine forêt, la brigade criminelle est plus que jamais déterminée à mettre la main sur End. Pendant ce temps, Yuka, au comble du désespoir, tente de mettre fin à ses jours… avant d’être sauvée in extremis par le fantôme de son ancien patron ! De son côté, Noguchi découvre avec stupeur que les relevés d’empreintes de la scène du crime, qui établissaient un lien entre le triplé B et le cadavre des bois, ont disparu de la base de données de la police ! Kito identifie très vite le traître au sein de la cellule d’enquête et décide de remonter seul la piste du maître chanteur…
Route End tome 5 poursuit l’enquête entamée dans le premier tome. L’histoire a prit une tournure à laquelle on ne s’attendait pas forcément en commençant la série. J’ai trouvé ce cinquième tome un peu plus élaboré que le précédent. C’est toujours aussi bon, mais celui-ci a un petit quelque chose de plus.
Dans les derniers tomes, le lecteur fait plusieurs découvertes concernant End. On réalise bien vite que les enquêteurs sont corrompus, que plusieurs personnages jouent dans l’ombre pour réussir à ralentir l’enquête ou au contraire, à lui donner un coup de pouce. Certains éléments de l’enquête sont montés de toutes pièces.
Pendant ce temps, d’autres personnages retiennent notre attention. Il y a le sosie du frère d’Akina, responsable de l’enquête et le docteur Ekazi, qui échangent sur la psychiatrie et leurs recherches respectives. On sent que ces échanges ne sont pas là pour rien.
» Vous ne trouvez pas que l’existence du mal à l’état pur puisse être intéressante? Un mal tel que le passé du criminel ne saurait l’expliquer… »
L’enquête prend une nouvelle tangente quand on annonce la découverte d’une septième victime. Des déclarations sur la possible identité du tueur et sur l’endroit où il se trouve pourrait modifier complètement l’enquête qui accapare nombre de policiers et d’inspecteurs depuis un bon moment.
Parallèlement à l’enquête, nous suivons toujours Taji, qui a reprit l’entreprise de nettoyage de son patron. Les relations avec sa famille ne sont pas faciles, surtout depuis le suicide de sa mère. La dynamique familiale bat de l’aile, surtout lorsque le patriarche souhaite réunir toute la famille, créant un malaise de plus en plus inconfortable.
À noter qu’on retrouve toujours en début de volume un récapitulatif des personnages ainsi que les liens entre eux. Étant donné la façon dont l’histoire est construite et le temps qui s’écoule entre deux tomes, ces informations sont essentielles pour se replonger dans l’histoire. Chaque fois que je lis un tome, je me fais la réflexion qu’à la fin, je reprendrai tout depuis le début. Lire la série d’un coup doit être une belle façon d’y plonger totalement.
Route End est une bonne série criminelle. C’est une histoire efficace qui donne envie de poursuivre la lecture pour connaître le dénouement. Vivement la lecture du prochain tome!
Mon avis sur les autres tomes de la série:
Route End tome 5, Kaiji Nakagawa, éditions Ki-oon, 192 pages, 2019
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