L’esprit du camp 2

esprit du camp 2Même si l’étrange été d’Élodie tire à sa fin, elle n’entend pas pour autant quitter le Camp du Lac à L’ours sans avoir élucidé le mystère entourant le directeur et cette lumière fantomatique qui est apparue dans la forêt. Avec Catherine… c’est compliqué -ou complexe- rien n’est trop sûr, mais entre des rouquines toujours aussi monstrueusement adorables et des légendes qui semblent prendre vie, Élodie mène l’enquête, malgré la peur et l’épuisement.

L’esprit du camp est une histoire en deux tomes. Si le premier mettait en place l’atmosphère et les personnages, le tome 2 me semble encore plus intéressant!

Nous suivons toujours Élodie qui cherche à comprendre ce qui se passe au Camp du Lac à L’ours. Le tome 2 commence donc au chapitre 5, là où se terminait le tome 1. Il est donc impératif de lire les deux et c’est encore plus plaisant si vous les avez sous la main. Parce que, mine de rien, on veut comprendre ce qui se passe. Pourquoi le directeur est si bizarre? Que cache cette forêt étrange, les attaques d’animaux et les lumières qu’Élodie aperçoit? Surtout qu’elle ressemble maintenant à un zombie: malade et complètement crevée. Elle doit laisser son groupe de rouquines à quelqu’un d’autre et passe de longues heures au lit.

Même si le mystère du camp s’épaissit et que l’ambiance est plus sombre, cette bande dessinée a beaucoup d’humour. Il n’y a qu’à penser à Hector, un employé qui a reprit le groupe d’Élodie et qui ne se laisse pas marcher sur les pieds! Les réparties et expressions des personnages sont savoureuses. Les rouquines sont toujours aussi drôles et quand même très attachantes, même si elles sont épuisantes. Je l’avoue: elles vont me manquer!

J’ai aimé aussi que certaines thématiques soient abordées, comme l’homosexualité ou les stéréotypes de genre:

« Si je comprends bien, les filles qui jouent à la poupée ou se coiffent sont ridicules, alors que celles qui jouent aux guerrières sont cinglées. T’as un problème avec les filles, mec, tu devrais consulter. »

L’auteur nous offre, à nouveau, un lexique à chacun des chapitres, pour que les lecteurs francophones d’ailleurs comprennent nos expressions typiquement québécoises. Et ça demeure toujours aussi rigolo!

Ce second tome clôt ce diptyque plein de nostalgie sur les étés de notre adolescence, avec un brin de mystère et de fantastique. Il sera difficile d’oublier le clan des rousses et ce camp si particulier qui a opté pour Black Sabbath comme chanson-thème…

Une bande dessinée à découvrir assurément pour passer un très bon moment!

Mon avis sur le tome 1.

L’esprit du camp 2, Michel Falardeau, Cab, Studio Lounak, 104 pages, 2018

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