Troisième numéro d’America, lu cet hiver, c’est peut-être celui qui m’a le moins touchée jusqu’à maintenant. Au moment où j’écris ces lignes, j’ai déjà terminé le numéro 4 (excellent!) et j’ai le cinquième sous la main que je commence (prometteur!).
Le grand entretien donne la parole à James Ellroy, un auteur que je n’ai encore jamais lu. Politiquement incorrecte, cette entrevue m’a plu, le personnage est intéressant. Je n’étais pas prête à acheter un de ses livres, pas certaine d’aimer, mais j’en ai trouvé un dans une vente d’occasion (American Tabloid) et je l’ai pris. Je veux bien tenter de voir si ça peut me plaire!
Le dossier est consacré à Trump et au FBI: Le FBI aura t-il la peau de Trump? J’ai trouvé cette politicaillerie moins passionnante que je ne l’aurais pensé. Je l’ai lu, mais avec plus ou moins d’intérêt. Il y a aussi un dossier sur L’histoire secrète du FBI, un autre Le FBI et ses démons, puis FBI et culture pop.
Le reportage voyage est de Philippe Besson, De Chicago à la Nouvelle-Orléans, suivit de quelques suggestions de lecture et d’une Anthologie de la route.
Le reportage photo du numéro est de Carolyn Drake et je l’ai vraiment trouvé intéressant. Invisible bus dresse le portrait des femmes afro-américaines qui voyagent en bus dans la banlieue blanche et cossue de Mountain Brook pour aller faire des ménages dans les maisons luxueuses. Touchant et indispensable de donner un visage à ces femmes invisibles.
Le numéro présente la dernière nouvelle de Jim Harrison, mais comme c’est un auteur que je n’apprécie pas particulièrement (je n’ai jamais été capable de terminer l’un de ses livres…) je ne l’ai pas terminée. Par contre, Callan Wink (Courir au clair de lune avec un chien volé) signe Je me souviens de Jim Harrison et comme ça parle de l’Homme, l’humain, j’ai apprécié ce billet.
La chronique historique Il était une fois l’Amérique est l’une de mes préférées. Ici, c’est Éric Vuillard qui la signe, en racontant la naissance du New York moderne (1807).
La section Séries est consacrée… aux Simpson! Une belle surprise puisque j’ai toujours été fan de cette série culte.
Finalement, le Grand roman américain est consacré à Huckleberry Finn de Mark Twain. Livre que je n’ai pas encore acheté, mais que je me promets de découvrir depuis des années.
J’avoue que la présence de la littérature américaine m’a un peu manquée dans ce numéro. Les grands espaces aussi. C’est le numéro que j’aime le moins et qui m’a le moins intéressée. Les lieux visités m’ont moins parlée que dans les précédents volets.
Pour lire mes précédents billets:
Au Québec, on peut trouver la revue sur le site Leslibraires.ca ou commander chaque numéro chez son libraire indépendant. Ils sont pour le moment toujours en vente.
Le site web d’America.
America n°3, Les éditions América, 194 pages, automne 2017
Je n’ai pas non plus terminé la nouvelle de Jim Harrison… Je me laisserai peut-être tenter un jour par un de ses romans… Moi aussi, c’est le numéro qui m’a le moins interpellé quoique j’y ai (comme toi) trouvé des billets intéressants.
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Je vois que nos avis se rapprochent 😉
J’ai beaucoup de mal avec Harrison. Si jamais tu lis un de ses romans, tu me diras.
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Je me suis séparée des Harrison qu’il y avait dans ma pal. Rien à faire, ça ne colle pas.
Si ce numéro t’a déçue (tout comme moi), rassure-toi, les prochains sont meilleurs, surtout le dernier…
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Je vois que nous sommes quelques unes à avoir été déçues par ce numéro. J’ai lu le numéro 4 que j’ai vraiment adoré. Et le 5! je le commence 😉
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Je suis en train de lire le 5 qui est en effet très bien (quoiqu’un peu déprimant…). J’ai le 1 à finir (j’ai parfois du mal à me sortir de mes livres en cours pou me plonger dans des revues) et je retiens donc que je peux passer le 3 mais qu’il me faut le 4 !
J’espère que la lecture d’Ellroy te plaira, c’est un auteur que j’aime beaucoup mais qui n’est pas toujours facile d’accès (son style est très particulier et ses romans extrêmement denses).
Pour en revenir à America, j’ai le 1
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Je te dirai pour le 5! Le thème me parle beaucoup!
Pour Ellory, je testerai, pas tout de suite cependant. Peut-être que ça me plaira qui sait? 😉
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